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lundi 22 janvier 2007

Défendre nos emplois, nos missions,revaloriser nos salaires et nos pensions.

Carte scolaire ; une nouvelle fois le compte n’y est pas !

Personne ne pouvait être dupe, la réforme des décrets de 1950 sur les obligations de services des personnels enseignants du second degré, trop souvent ramenés à la suppression de décharges statutaires, participe de la politique de restriction budgétaire du gouvernement dans un domaine pourtant classé prioritaire par les Français !

Comme les années antérieures, l’Education se conjugue en terme d’insuffisances et de soustractions ;
- 1° degré, un taux d’encadrement parmi les plus faibles d’Europe et que ne renforceront pas les 559 créations d’emplois, d’autant que se sont 24 000 (39 500 selon le sénat) nouveaux élèves qu’il faudra accueillir.
- 2° degré ; suppression de 5 060 emplois dont 2 402 au titre des évolutions démographiques et 3 534 au titre des décharges statutaires.

Comme les années antérieures, les conditions de travail se dégradent pour l’ensemble des personnels au détriment de l’emploi ;
- Utilisation à plein des professeurs stagiaires comme moyens d’enseignement
- Augmentation du nombre d’heures supplémentaires (+ 10 millions d’euros soit 61 millions public et privé) pour les remplacements.

Les personnels ATOS sont, eux aussi, bien évidemment concernés. La, rationalisation des examens et concours devrait conduire à la suppression de 400 emplois chez les administratifs auxquels s’ajoute la disparition de 1 000 emplois non pourvus.

Enfin, des menaces de privatisation, dénoncées en leur temps, pèsent sur les missions transférées

Enseignement supérieur / Recherche ; menace sur les instituts...

Contrairement aux engagements pris lors du pacte pour la recherche, le budget n’a pas été indexé sur l’inflation. D’autre part, les crédits budgétaires sont proportionnellement en moins forte augmentation que les financements sur appel de projets et mieux encore que les dépenses fiscales, crédit d’impôts notamment, nouveau cadeau au patronat..

Ainsi, l’enseignement supérieur et la recherche publique n’y retrouvent pas leur compte. En revanche, les agences récemment crées sont copieusement servies.

Les conséquences ne se font pas attendre ;
- Au Cnrs, on assiste à la reproduction du scénario de 2004 ; refus de créer une centaine de postes de titulaires mais arrivée de 200 nouveaux contractuels payés sur le budget de l’Etat, auxquels il faut ajouter 2200 contractuels payés sur contrat de recherche et convention (ANR).
- A l’Inra, la volonté de mettre en place un Consortium National de la Recherche Agronomique risque de transformer cet institut en EPIC et d’introduire un mode de gestion privée qui ne sera pas sans conséquence sur l’emploi. Déjà, le nombre de non titulaires est en forte progression - 332 emplois - alors que seuls 33 emplois de titulaires sont créés avec mise en réserve de postes budgétaires.

La liste n’est pas close... Cette casse de l’emploi public qui s’accompagne de la remise en cause de nos services, de nos missions, concerne l’ensemble de nos champs.

Salaires et pensions ; aumône préélectorale ?

Comme l’ensemble des salariés, les personnels de l’éducation, de la formation, de la recherche et de la culture sont largement concernés par la perte de leur pouvoir d’achat.

De longue date, la FERC - CGT revendique une augmentation significative des salaires et des pensions.

Le « coup de pouce » de 0,3 % en février proposé par Christian Jacob ne règle ni la dégradation de notre pouvoir d’achat, ni le contentieux antérieur sur le rattrapage de nos salaires. L’augmentation de 1,8 % des retraites fin janvier ne permet pas de faire face à l’augmentation du coût de la vie.

La défense de nos emplois, de nos missions, la revalorisation de nos salaires et pensions nécessitent une mobilisation d’ampleur.
La Ferc-Cgt, avec l’ensemble des fédérations CGT de fonctionnaires, appelle ses syndiqués, les salariés de ses secteurs à :

Faire grève le jeudi 8 février

S’inscrire massivement dans les manifestations prévues ce jour.

Bulletin de syndicalisation ou de contact


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