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Syndicat CGT Université de Grenoble
À travers le système de retraite, c’est à toute la sécurité sociale et son modèle solidaire que s’attaque le gouvernement. Nous sommes tou·te·s concerné·e·s !
Aujourd’hui, le montant de la pension est prévisible et garanti, il est calculé en fonction des salaires (25 meilleures années dans le régime général ou 6 derniers mois dans la Fonction publique) et de la durée de cotisation validée, grâce au système à prestations définies.
Avec le système « universel » à points ou autre combinaison à cotisations définies, il ne sera connu qu’au moment du départ à la retraite en découvrant la valeur du point fixée au bon vouloir du gouvernement, en fonction des données démographiques et économiques du moment.
Plus besoin de fixer ni âge légal de départ, ni durée légale de cotisation : chacun compte ses points et « décide » seul. Le plus grand nombre doit arbitrer entre une maigre pension et un départ retardé. Avec le blocage des salaires, un nombre croissant de retraités ayant engrangé peu de points est obligé de reprendre un travail pour survivre, comme aux USA, en Grèce,...
Le gouvernement ne reculera pas sans un mouvement de grève massif. Chacun·e à son niveau peut y participer. Et contrairement à ce que semblent sous-entendre nos directions, ce conflit ne concerne pas uniquement la SNCF ou les transports ! De très nombreux secteurs, publics et privés, seront en grève ce jour-là !
Jeudi 28 novembre, une AG des personnels de l’UGA et de l’INP a eu lieu. Les personnels présent·e·s :
La CGT Université de Grenoble ouvre une caisse de grève. Pour y contribuer ou en bénéficier, se rapprocher d’un militant CGT ou prendre contact : cgt@univ-grenoble-alpes.fr
Tu as le droit de faire grève dès le 5 décembre.
L’agent ou le salarié n’a pas à prévenir son administration ou employeur de sa décision de se mettre en grève avant que celle-ci ne débute. C’est à l’autorité ou à l’employeur concerné d’établir l’absence du travailleur lors de la grève.
Tu n’as pas à te déclarer gréviste. C’est à la direction de constater ton absence. (Attention aux communications des différentes directions : ces dernières, si attachées aux réglementations dès lors qu’il s’agit de faire travailler plus les personnels, le sont moins lorsqu’il s’agit du droit de grève !).
Salarié d’un prestataire privé, tu es couvert par des appels nationaux dans toutes les branches professionnelles, il n’y a pas de préavis à déposer, ni à prévenir son superviseur, manager, directeur,...
Si tu es encadrant gréviste, tu n’as pas d’obligation à venir pointer les absents ces jours-là.
Lorsqu’un préavis de grève a été déposé par un ou plusieurs syndicats, tu choisis librement d’exercer ton droit de grève, que ce soit un jour de service habituel ou un jour d’examen.
Personne n’est censé se servir de toi ou t’utiliser en voulant t’employer pour casser la grève ou pour te donner des tâches qui ne relèvent pas de tes missions.
Par exemple, ta hiérarchie n’a pas à te demander de changer tes horaires pour arranger le service.
De même, personne ne doit faire pression ou t’influencer pour t’empêcher de faire grève, en prétextant, par exemple, que tu es indispensable dans le service.
Non, faire grève, ça ne sert pas à rien !
Ce mouvement social qui débutera le 5 décembre dans notre pays contre la casse des retraites, élément de solidarité entre les générations – est un enjeu de société.
La grève est utile lorsqu’on a du travail : elle est faite pour bloquer la machine ! Lorsque les négociations ont échoué, c’est le moyen de pression des travailleurs sur les gouvernements.
Pour plus d’informations sur la réforme et la grève : voir le dossier complet sur la réforme des retraites sur le site de la CGT.