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samedi 16 avril 2016

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Non à la répression policière du mouvement contre la loi travail

Dans la soirée du jeudi 14 avril 2016, un étudiant et une étudiante de Paris 3 ont été interpellés par les forces de l’ordre et placés en garde à vue, pour « dégradation de bien public ». La garde à vue est en effet devenue la règle en ce genre d’affaire, quand rien ne justifie de priver de liberté pendant des heures des personnes suspectées d’un simple graffiti et dont on ne peut craindre qu’elles se soustrairont à une convocation pour audition (les deux étudiants sont dûment inscrits et suivent les cours à l’université Sorbonne Nouvelle).
Ces interpellations s’inscrivent dans un contexte marqué par de nombreuses violences et provocations policières, par des arrestations sommaires et le placement en garde à vue de nombreux militants en marge des récentes manifestations contre la Réforme du code du travail.
Nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes de ces abus que nous dénonçons fermement. Les universités sont des lieux de formations des esprits, d’éveil du jugement critique : en leur sein comme ailleurs, le citoyen ne doit en aucun cas être soumis à une violence arbitraire et abusive de la part des forces de l’ordre.
Nous condamnons aussi l’incursion de la police sur le campus, qui s’y est introduite illégalement, sans que la présidence de l’université soit même mise au courant, afin d’y chercher la responsable des services généraux et de la sûreté. Les forces de l’ordre n’ont pas le droit de pénétrer dans l’enceinte de l’université sauf sur demande du président (code l’éducation L712-2).

La CGT FERC Sup Paris3, l’UNEF, le comité de mobilisation, Solidaires étudiant-e-s

Paris, vendredi 15 avril 2016