Résultats des élections aux trois conseils [ CA, CS et CEVU ] du mardi 8 avril à l’Université Toulouse-Le Mirail.

Contexte :

Une liste "Rassembler et agir pour un projet pluraliste autour de de Daniel Filâtre" soutenait le président actuel.

Compte tenu de la participation active de la FSU, "critique et responsable", à la mise en place de la LRU dans notre université, la CGT a refusé la proposition de liste commune.

Sud, un moment sollicité pour faire liste commune contre la LRU, a refusé de s’unir à la CGT pour ces élections.

La CGT est donc partie seule devant les électeurs.

Résultat, aucun élu chez les personnels enseignants.
Par contre, chez les personnels BIATOS, la CGT arrive en tête partout avec 1 élu (32,73 % des voix) au CA, 1 élu (31,49% des voix) au CEVU, et 2 élus (35,53% des voix pour le collège E et 33,87% des voix pour le collège F) au CS.

Par rapport au nombre de voix, la répartition en sièges est nettement défavorable puisque 4 sièges ne représentent plus que 30,77% des élus BIATOS dans les trois conseils.

Trois remarques :

 Chez les BIATOS, la CGT a fort bien résisté et ne s’en sort pas trop mal malgré les nouvelles dispositions électorales particulièrement scandaleuses.

 Dans les trois conseils le taux de participation de l’infanterie des enseignants qui assurent le travail de
masse est très faible. Moins de 50% partout. Tout particulièrement le collège D pour le CS qui n’atteint pas les 30% de participation.
Ce qui montrent que nos collègues ont à la fois du mal à se sentir concernés par la vie de l’établissement et qu’en même temps ils ne sont pas dupes de la vraie nature de cette réforme et de la place qu’on leur réserve au sein
de l’enseignement supérieur.

 L’objectif proclamé de la droite était de détruire 68. Le président l’avait proclamé haut et fort lors de sa campagne et ses amis ne cessent de le répéter depuis son élection et leur victoire aux législatives.

Avec la dernière colonne vous comprendrez aisément que l’objectif est bien atteint. Par exemple au CA, quand 1 élu représente 30 professeurs, 1 élu du collège B représente 7 fois plus de collègues et 1 élu BIATOS représente quasiment 10 fois plus de personnels.

La LRU était la réforme des patrons et des mandarins. C’est pour cette raison qu’ils l’ont si bien servie [ même nos amis supposés à gauche qui déclarent nationalement être contre mais n’ont pas fait grand chose pour
lutter contre dans les établissements ] et qu’ils ne vont pas se priver de poursuivre le travail commencé.

En prétextant, critiques et responsables ou défenseurs d’un projet pluraliste, que la loi s’impose à eux, bien sûr...