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mercredi 14 novembre 2007

Université de Nantes

URGENCE SALAIRES - URGENCE EMPLOI - URGENCE RETRAITE

URGENCE SALAIRES - URGENCE EMPLOI

La baisse du pouvoir d’achat est réelle pour une grande partie du salariat. La hausse des dépenses incompressibles atteint
75% dans le budget des ménages à revenus modestes. Elle conduit à une baisse du reste à vivre et à une dégradation du
niveau de vie.

Toutes les réformes engagées par le gouvernement, telle que la mise en place des franchises, font payer une note salée
à ceux qui ont peu.

Alors qu’aucun centime n’est prévu pour augmenter les salaires (SMIC ou point d’indice dans la fonction publique), le budget de l’Elysée a été triplé et le salaire de N.Sarkozy doublé.

Pour nos salaires l’argent existe aussi.

Il y a des bénéfices dans les entreprises. Les dividendes et les stocks options remplissent les poches des actionnaires.

Ensemble exigeons la revalorisation de nos salaires.
Les délocalisations et restructurations de nos entreprises (Chantiers Navals, Airbus, Trelleborg, Alcatel), ainsi que la suppression de moyens humains et matériels et le transfert de compétences du secteur public et de la fonction publique, vers
des entreprises privées (Education, Santé, Territoriaux, Poste, EDF/GDF, SNCF) ont des conséquences terribles sur l’emploi et l’économie dans notre département.

La multiplication de la sous-traitance et de l’intérim, dans le privé, le recours à de multiples contrats précaires dans le
public, fragilisent le salariat et le rendent plus malléable pour le patronat.

Ensemble exigeons une politique du plein emploi statutaire.

URGENCE RETRAITE

60% des retraités vivent avec une pension de moins de 900 euros.

Les bas salaires, la précarité et l’allongement de la durée des cotisations ont accentué la baisse du niveau des pensions.

Aujourd’hui près des ¾ des femmes et ½ des hommes relevant des régimes spéciaux , n’ont pas une retraite à taux plein
avec 37,5 annuités. L’allongement de la durée des cotisations à 40 ans, cumulée à l’application de la décote ferait perdre
2 mois de retraite aux agents concernés.

La CGT revendique le maintien des régimes spéciaux,
la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.

Le financement est possible : il représente 3 % du PIB à l’échéance de 2020. La taxation des stocks options
ainsi que le remboursement des 55 milliards d’euros d’exonération de cotisations règleraient celui-ci.

LA CGT 44 appelle l’ensemble des salariés, privés d’emploi, retraités
et étudiants, à faire grève et manifester le 20 novembre.

Le 20 NOVEMBRE TOUS CONCERNÉS !

SALAIRES AUGMENTÉS + PLEIN EMPLOI

RETRAITES REEVALUEES = CROISSANCE