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dimanche 31 mars 2019

Le Conseil Social d’Adminitration ou CSA (ex-CTE) concerne l’organisation des services, à la différences des CP (commissions paritaires) qui, elles, s’occupent des personnels.

Compte-rendu du CTE du 26 mars 2019

L’instance s’ouvre sur la lecture d’une déclaration liminaire de la CGT (seule organisation à interpeller la Présidence en ce début de réunion). Vous trouverez en pj. cette prise de parole.
Cette déclaration vise à alerter sur la « mise à mort » du paritarisme, prévue dans la contre-réforme de la fonction publique ; d’une manière plus circonstanciée, elle aborde la question du budget de la Bibliothèque Universitaire.
Pour seule réponse, le Président Laboux avance le fait que rien n’est joué sur la réforme (sic…). Pour la BU, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer : aucune réponse.
La FSU partage notre inquiétude sur le paritarisme et demande aux OS leur avis sur les menaces qui pèsent sur la défense des personnels : aucune réaction à part SUD.

Un premier point important, les futures élections pour la Commission Paritaire d’Établissement (CPE), la CPU et le CNESER. Elles auront lieu en juin.
Comme pour les élections de décembre, aucun bureau de vote n’est mis en place sur le site de Joffre : la CGT avait déjà saisi la présidence à ce sujet lors de ce précédent scrutin. Nous exprimons notre désaccord : il y a presque une centaine d’agents sur place, et voter à Carquefou pour nos collègues de Joffre, n’est pas une solution.
Nous formulons donc un avis (« Les représentants des personnels souhaitent l’installation d’un bureau de vote à l’IUT Joffre »), qui est adopté à l’unanimité.

Il est question ensuite de l’organigramme de l’Université.

- Université permanente : la FSU exprime son inquiétude sur les conditions de travail sur le site, qui avait déjà été l’objet d’une visite du CHSCT l’année dernière. La direction de ce service nous répond qu’il n’y a plus aucun problème, ce dont la FSU doute. La CGT propose donc que le CHSCT refasse une visite, idée qui agrée à la Présidence. Ne reste plus qu’à la programmer.

- Service financier. La FSU intervient pour souligner le processus de précarisation des postes.

Il est question encore, de l’accompagnement Ressources Humaines de la NUN : un tuilage est prévu entre le cabinet d’expertise commis dans le cadre du CHSCT et le cabinet commandité par la présidence pour appuyer les ressources humaines. A noter que la mise en place de la NUN commence dès la rentrée 2020.
La CGT interroge la présidence sur le coût de ce cabinet RH : 300 000 euros ont été budgétés. A mettre en regard avec la baisse de la dotation pour la BU…
La Présidence renouvelle son souhait de voir les organisations syndicales participer à un co-pilotage NUN. Elle souhaite que chaque OS propose des noms de représentants pour ce faire : la CFDT prend la parole pour signaler qu’elle participera à cette démarche.
La CGT déclare qu’elle n’est pas un syndicat d’accompagnement, que le management et la NUN relèvent de l’employeur. Nous ne participerons pas à ce dialogue social pipé. Le Président prend note de notre position. SUD a déjà fait part par courrier de son refus de s’associer à cette démarche managériale : l’UNSA, la FSU, le SNPTES restent muets sur leur participation à ce co-pilotage.

Deux derniers sujets :

1) un point d’information sur la mise en place du télétravail, qui semble plutôt positif : il concerne plus certaines catégories de personnels que d’autres, à savoir les ITRF, les catégories A, le pôle Humanités. Ce sont les femmes qui le sollicitent le plus. Les raisons de cet aménagement sont au nombre de trois : soit des raisons médicales, soit le désir de réduire les trajets domicile/lieu de travail, soit le besoin de gagner en qualité de concentration au travail. La CGT pense qu’il sera nécessaire de faire une enquête CHSCT une fois que cette expérimentation sera complètement entrée dans les pratiques, et stabilisée.

2) Cellule sur le harcèlement : un point d’information est effectué. Cette cellule est animée par des bénévoles. La FSU se félicite de cette initiative : elle souligne néanmoins le fait qu’il ne faut pas réduire la souffrance au travail et les relations interpersonnelles, à de l’individuel. Nous appuyons cette remarque : le CHSCT est essentiel, car il permet de créer du sens à ce qui est pathogène sur le lieu de travail.

CR effectué par F. Poupet, représentant des personnels en CTE.