Accueil > Confédération & Fédération > Fédération > Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture
FERC-CGT
Articles
-
Les enseignants artistiques commencent à se faire entendre
24 avril, par Lucas — Actualité, CGT Educ'Pop' ECLAT, Animation et éducation populaire, PrécaritésLe mouvement doit continuer !
Une mobilisation nationale des enseignants artistiques a débuté le 16 mars dernier à Paris. Elle s'est poursuivie toute la semaine du 18 mars partout en France. Il y a eu des grèves, des rassemblements, des tractages dans de nombreux conservatoires et écoles associatives. C'est à la suite de ces actions que l'intersyndicale a été reçue au ministère de la Culture. Les représentants de la Cgt, du Snea et de Fo ont échangé avec 3 conseillers du cabinet de Rachida Dati le jeudi 28 mars.
Nous avons alerté le ministère sur l'état de l'enseignement artistique en France. Nous attendons maintenant des réponses à toutes les revendications que nous avons portées durant cette mobilisation. Elles ont été entendues mais pour l'instant, le gouvernement reste muet sur les solutions à apporter. Face à la détresse des salariés et des agents, ce silence est inacceptable. Nous devons continuer à organiser la mobilisation pour faire grandir notre rapport de force et obtenir des résultats. L'instance de concertation que nous revendiquons pour l'enseignement artistique associatif et public doit être mise en place par le ministère de la Culture au plus vite. Le ministère est mis devant sa responsabilité. La balle est dans son camp !
Notre courrier du 11 décembre dernier demandant un bilan de l'organisation des concours et examens professionnels de la filière enseignement artistique était resté sans réponse. Ce même jeudi 28 mars, la Fédération nationale des centres de gestion et le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques nous répondaient enfin. Ils s'engagent à organiser une rencontre avec les signataires de la lettre commune. Toujours ce 28 mars, le ministère de la Culture convoquait les acteurs du secteur de l'enseignement à un comité de suivi du Snop le 3 juin prochain.
Concernant le secteur associatif, nous ne manquerons pas d'interpeller Hexopée, l'organisation d'employeurs qui négocie la convention collective Éclat. La suppression de la qualification d'animateur-technicien pour les enseignants artistiques ne peut se faire que dans le cadre des négociations de cette convention collective.
La mobilisation finit par payer même si les résultats sont encore humbles. C'est un début encourageant ! Nous allons bientôt appeler à une nouvelle action collective sur le territoire dans la continuité de la semaine de mobilisation du 18 mars.
-
INSPE : Appel de l’intersyndicale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
23 avril, par Lucas — Actualité, Enseignement Supérieur et Recherche, CGT FERC Sup , SNTRS CGT, SN INRAE CGTL'intersyndicale de l'ESR appelle à une journée morte dans les INSPE et dans toutes les composantes portant les formations MEEF le lundi 6 mai 2024
Les pseudo-annonces du président sur la réforme de la formation des enseignant·es le 5 avril dernier, alors qu'un document de travail du gouvernement intitulé “Les écoles normales du XXIe siècle” circulait, n'ont pas rassuré les équipes qui seront chargées de mettre en œuvre cette réforme dès septembre 2024.
De nombreuses motions et communiqués se font l'écho des inquiétudes et interrogations des personnels et des étudiant·es concernant notamment :
- le calendrier trop contraint compte tenu des incertitudes de toute nature qui subsistent ;
- le caractère réellement universitaire de la formation à venir, tant sur la gouvernance que sur les contenus et les diplômes délivrés ;
- la transformation des formateurs et formatrices en simples exécutant·es de maquettes venues d'en haut et ne répondant pas aux vrais enjeux de l'enseignement ;
- les imprécisions concernant l'articulation entre les futures écoles normales du 21ème siècle (ENSP) et les composantes universitaires, INSPE notamment, et l'avenir de tous leurs personnels avec de fortes craintes pour le maintien des emplois en INSPE ;
- le manque de visibilité sur les modalités et le financement des modules de préparation aux concours à mettre en place pour la rentrée 2024, sur le nombre de postes, le nombre d'années de transition, etc ;
- les annonces floues et qui se contredisent notamment sur les conditions de rémunération durant le master.
Pour nos organisations, il est complètement irresponsable de vouloir mettre en place cette réforme pour la session 2025 du concours, à moins de 5 mois de la rentrée alors qu'aucune maquette de licence n'est prête et que les programmes des concours ne sont pas connus. Nous demandons le report de cette réforme et l'ouverture immédiate de réelles concertations. Nous dénonçons le mépris inacceptable vis-à-vis des personnels et des étudiant·es et alertons une nouvelle fois sur la dégradation accentuée des conditions de travail et d'études occasionnée par cette énième réforme.
Dans ce contexte, nous invitons tous les personnels actuellement en charge de la formation des enseignant·es, les étudiant·es et plus largement l'ensemble de la communauté universitaire, à se faire entendre en organisant localement réunions d'information et assemblées générales.
Nos organisations appellent à une journée morte dans les INSPE et dans toutes les composantes portant les formations MEEF le LUNDI 6 MAI 2024.
Elles appellent à cette occasion les personnels et les étudiant·es à se mobiliser et à se rassembler devant les rectorats.
-
Journée internationale de la santé et la sécurité au travail - 25 avril : ne pas perdre sa vie à la gagner !
23 avril, par Lucas — Actualité, une, Communiqués, Travail et santé, Education, Formation professionnelleEn France, selon la sécurité sociale, un·e salarié·e meurt au travail tous les 3 jours. Ce ne sont pas les « risques du métier », mais bien les conséquences de la recherche par le patronat du profit maximum, au mépris de la santé et de la sécurité. Cette hécatombe se déroule avec la complicité du gouvernement qui organise une diminution des obligations de protections des salarié·es par les employeur·ses et affaiblit les moyens de contrôles.
Les jeunes en formation professionnelle sont encore plus exposé·es que les salarié·es ! Pourtant, développement de l'apprentissage à marche forcée (notamment dans le supérieur), augmentation des périodes en entreprises en lycée professionnel, mise en place de stages en 2nd Générale et Technologique : le gouvernement veut renforcer la présence des élèves en entreprise. Pourtant, l'entreprise est un lieu dangereux pour les jeunes ! En 2019, l'Assurance maladie a recensé 10 301 accidents du travail d'apprenti·es (1 par heure). À cela s'ajoutent 3 110 accidents de trajet. Au total 15 mort·es dont 12 sur les trajets ! Les apprenti·es représentent 50 % des accidents de travail des salarié·es de moins de 20 ans. Cette surreprésentation des apprenti·es dans les accidents du travail n'est pas liée à des conduites à risques, mais bien aux conditions de travail. Par exemple, les études montrent que les apprenti·es et stagiaires sont particulièrement exposé·es aux produits cancérogènes chimiques. En effet, les activités qui leur sont confiées, par exemple, le dégraissage de pièces dans l'automobile, sont souvent à risques.
À ces mort·es au travail, il faudrait ajouter les mort·es du travail, notamment les victimes de l'amiante. La FERC CGT revendique des lieux de travail et d'études sûrs et sains.
Pour combattre les risques au travail nécessite de renforcer les droits et le pouvoir d'agir des salarié·es sur leur lieu de travail et de redonner des moyens de contrôle de la protection de la santé et sécurité des travailleur⋅ses.
Dans le cadre de la journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, la CGT organise des rassemblements et actions partout en France le 25 avril. Pour les jeunes en formation, pour les salarié·es, la FERC CGT invite à participer aux initiatives organisées dans le cadre de cette journée de mobilisation ! -
Visuel - 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière : contre la pollution de nos corps et de nos terres, une lutte féministe, sociale et écologique
22 avril, par Bariaud — Actualité, Affiches, Environnement, Femmes mixitéCliquer "droit" sur l'affiche pour l'enregistrer.
-
Communiqué - 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière : contre la pollution de nos corps et de nos terres, une lutte féministe, sociale et écologique
22 avril, par Bariaud — Actualité, C'est chaud, Communiqués, Environnement, Femmes mixitéL'amplification des phénomènes climatiques et météorologiques est portée à des niveaux sans précédent. Les périodes de fortes températures se multiplient et rendent les conditions de travail de plus en plus difficiles à supporter.
Nos corps, et particulièrement les corps des femmes, qui occupent des emplois précaires subissent des expositions aux polluants physiques, chimiques et microbiologiques, liées aux activités professionnelles et domestiques avec des répercussions différentes sur la santé selon le genre.
La FERC CGT n'oppose pas des luttes sociales féministes et écologiques. Elle considère que les deux ont le même ennemi, le Capitalisme, avec ses logiques de domination, coloniale et patriarcale, de la terre avec ses ressources naturelles et des corps des femmes, vus comme des potentielles sources de profit. Les luttes contre le système capitaliste patriarcal doivent être intersectionnelles, allant contre l'idée de développement durable réservée à l'indispensable maintien de qualité de vie des sociétés les plus développées et des classes les plus riches.
À l'heure où des pollutions de toutes sortes continuent à se répandre dans les terres, les eaux, l'air et dans nos corps, les député·es votent en première lecture un texte de loi limitant l'utilisation des PFAS appelés polluants éternels dans certains produits non essentiels dès 2026. Ces substances chimiques peuvent avoir des effets délétères pour l'être humain [1] . Dès 2011, la France a établi que ces substances sont capables de passer de la mère à l'enfant pendant la grossesse et cela, en plus des substances qualifiées de perturbateurs endocriniens (cancérigènes avérés ou suspectés) affectant la santé des enfants et des femmes et des hommes adultes. En France, les coûts induits par les PFAS, allant des frais de santé aux coûts de dépollution, sont estimés à 2 274 milliards d'euros par an [2] . Faute de travail préventif et d'investissement dans la recherche sur la question, le patronat met les salarié·es et les populations au pied du mur, en leur imposant soit de fermer les usines comme seule solution, soit de continuer à polluer. Le capital et la finance opposent systématiquement le social et l'écologie, fuyant ainsi leurs responsabilités.
La FERC CGT dit « stop ! » à la culpabilisation individuelle, il est temps que les États et les employeur·ses changent leurs pratiques, que les multinationales arrêtent de s'enrichir au prix de notre santé, notamment celle des femmes et des enfants, et au prix de l'intégrité environnementale de tout écosystème terrestre.
À l'opposé des coupes budgétaires austéritaires décidées par le gouvernement, la FERC CGT s'engage à construire et à porter un projet alternatif dans l'éducation et la formation en rupture avec le système capitaliste et productiviste responsable de la crise climatique. La FERC CGT encourage et soutient la recherche qui contribue à la prise de conscience de l'urgence environnementale. Grâce à elle, scientifiques et citoyen·nes disposent de données fiables qui aident non seulement à la compréhension de cette question cruciale, mais surtout à la nécessité d'y faire face par une large mobilisation sociale et politique.
Collectifs écologie et femmes-mixité FERC