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lundi 26 mai 2014

Actions syndicales

UPPA • Bilan de l’action du 26 mai

En application des décisions prises lors de l’AG de mardi dernier, nous nous sommes rassemblés ce matin devant la présidence de l’université. Nous étions environ 80 personnels et nous sommes tous montés au bureau du président qui nous a reçus.

Nous avons présenté nos 3 revendications prioritaires :

  • Remplacement de tous les départs d’enseignants-chercheurs et enseignants, pas de gel de postes
  • Mise à niveau du régime indemnitaire des BIATSS à hauteur du taux interministériel
  • Création des postes titulaires pour tous les emplois pérennes, titularisation des contractuels sur poste pérenne.

La discussion a été très vive et les personnels présents y ont pris part.

Le président a opposé un non catégorique aux revendications sur les gels des postes en arguant du fait que s’il ne le fait pas il ne paye plus et licencie les contractuels en CDD.

Nous lui avons répondu que c’est un chantage inadmissible et que nous ne tomberons pas dans le piège de division des personnels. Nous savons bien que tôt ou tard, les gels de postes toucheront à la pérennité des activités de recherche et de formation, donc au nombre d’étudiants et par conséquence au nombre de personnel BIATSS. Combattre le gel des postes d’enseignants-chercheurs et d’enseignants, c’est défendre à terme tous les emplois.

Nous lui avons rappelé qu’il s’était engagé à ne pas geler de poste lors de sa campagne électorale. Il l’a reconnu, mais justifie ce changement par le fait que pour être crédible auprès du ministère, il devait le faire. Mais il promet qu’il n’ira pas plus loin. Nous voudrions le croire, mais il avait déjà promis de ne pas y recourir ...

Sur la titularisation des contractuels sur postes pérennes, le président a souligné que le régime à l’UPPA était plus favorable qu’ailleurs. Nous lui avons rappelé qu’un contractuel reste tout de même moins payé avec un déroulement de carrière moins rapide et pour autant il ne travaille pas moins que les fonctionnaires.

Nous avons souligné qu’il ne faisait que gérer la pénurie et que nous nous y opposions. Nous lui avons rappelé que nous nous adressions également au ministre pour qu’il donne les moyens aux universités de fonctionner en rendant un service public de qualité.

Sur l’indemnitaire il a admis que la revendication était légitime. Nous avons insisté pour prendre date et il a proposé que ce soit à l’ordre du jour pour le prochain CT courant juin dont nous ne connaissons pas la date.

Il propose pour les primes statutaires de passer au taux 5 (actuellement 4.3) dès juillet si possible ou septembre au plus tard. Nous lui avons rappelé que notre revendication c’est le taux 6 interministériel. Il a dit que ce n’est pas possible car le taux 5 c’est 140 000 Euros et le taux 6 c’est 500 000 Euros. Nous avons répondu que nous ne saurions rentrer dans une logique comptable et de rappeler que les agents font leur travail et qu’il n’y a aucune raison qu’ils soient rémunérés moins bien que leurs collègues d’autres établissements. Ainsi, le président de l’UPPA voudrait nous accorder le taux 5 que nous devrions avoir depuis 2011. Quelle bonté !!

Nous lui avons rappelé qu’il a été élu par les personnels de l’université sur un mandat (où il s’engageait entre autre à ne pas geler de postes) et non nommé par le gouvernement pour appliquer une politique d’austérité.

A l’issue de ce rassemblement, les personnels et les organisations syndicales CGT, FO, FSU et UNSA se sont retrouvés pour faire le point : le fait de venir en nombre avec les organisations syndicales a fait que la discussion et les réponses étaient totalement différentes que lorsque ces mêmes questions sont soulevées dans les instances par les seuls élus.

Nous avons souligné que concernant l’indemnitaire ce que nous voulions ce n’est pas des miettes mais notre dû, le taux 6 avec effet pour les contractuels. Et plusieurs personnels ont soulevé le rattrapage du manque à gagner depuis 2010.

Pour faire entendre nos revendications, nous avons pris date pour de prochains rendez-vous.

Continuons l’action jusqu’à satisfaction

CGT – FO – FSU – UNSA
Université de Pau et des Pays de l’Adour