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mercredi 3 février 2021

Syndicat CGT Université de Grenoble

Grève le 4 février : pour des effectifs et des moyens supplémentaires, contre la précarité, les coupes budgétaires et la LPR

Ce jeudi 4 février, l’ensemble du monde du travail est appelé à la grève contre la précarité, pour défendre les travailleuses et travailleurs et leurs droits.

Manifestations jeudi 4 février :

À Grenoble : départ de la gare à 10h

Rendez-vous universités à l’angle Alsace-Lorraine/Jean Jaurès

À Valence : départ de la fontaine monumentale à 14h

Des embauches pérennes et des moyens

À l’université, de plus en plus de missions pérennes sont remplies par des personnes en contrat précaire. Il nous faut des équipes stables pour assurer notre travail ! De plus, nous devons exiger les moyens nécessaires pour reprendre notre travail dans des conditions sanitaires satisfaisantes : un véritable plan de relance combinant investissement public massif, lutte contre la précarité, augmentation des salaires et baisse du temps de travail.

Pour mettre fin à la précarité étudiante, il faut revaloriser les bourses, baisser les loyers en résidence universitaire, recruter du personnel de santé et de service social dans les CROUS.

Enfin, notre système de santé a aussi besoin d’embauches, si nécessaire de réquisitions d’entreprises pour assurer la production de matériel médical, aussi bien pour le soin que pour la prévention.

Pour revendiquer ces réformes, rejoignez-nous dans la grève et les manifestations !

La CGT revendique : 10% pour la fonction publique

Depuis des années, nous travaillons avec une constante baisse des effectifs : toujours plus avec toujours moins, ça suffit ! Pour pouvoir assurer correctement nos missions, nous demandons pour les trois fonctions publiques (d’état, hospitalière et territoriale) :

  • 10% d’augmentation des effectifs
  • 10% d’augmentation salariale (via le point d’indice)
  • 10% de réduction du temps de travail

Asphyxie financière de l’UGA

La crise financière dans laquelle l’UGA a été plongée depuis des années continue : 9 millions d’euros de déficit prévus en 2021. Dans l’état des choses, ce déficit augmenterait chaque année jusqu’à liquider la trésorerie de l’UGA d’ici 2025, il y a donc urgence à augmenter les budgets. Si l’UGA est en pénurie budgétaire, c’est parce que comme l’ensemble de la fonction publique, nous subissons l’austérité financière choisie par le gouvernement.

Le 18 décembre, le conseil d’administration de l’UGA a voté la suppression d’environ 250 postes en 10 ans ainsi que la suppression de 39 000 heures d’enseignement, soit entre 4 % et 8 % de l’offre de formation suivant les domaines ! Voilà ce que l’UGA ose appeler une « trajectoire durablement saine »… La situation est encore plus absurde quand on sait que l’UGA sort tout juste d’un autre plan d’austérité (2017-2020) qui a supprimé 94 emplois.

Ce plan d’austérité est désastreux pour l’ensemble de l’Université : réduction de la qualité des formations et surcharge de travail. Nous dénonçons l’abstention des listes SGEN-CFDT, UNSA et SNPTES ainsi que le vote en faveur du plan d’austérité de la liste Interasso.

En cette période, nous avons besoin de plus de moyens, en personnel et financiers, pour permettre le retour à des conditions acceptables d’enseignement et de recherche, pour les personnels comme pour les étudiant·e·s.

Le 4 février, exigeons les moyens de notre travail !