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mardi 5 janvier 2021

Syndicat CGT FERC Sup de l’Université Paris Cité

Contre la précarité et l’insécurité des moniteur.rice.s-étudiant.e.s à l’Université de Paris

Soutenus par les syndicats CGT-FERC-SUP-UP, FO/ESR, FSU et Solidaires étudiant-e-s

Malgré les prises de position publiques de la présidence sur les conditions de vie dégradées des étudiants suite à la crise sanitaire actuelle et les bonnes paroles de la direction sur la précarisation étudiante, les moniteur.rice.s-étudiant.e.s de l’Université de Paris voient leurs conditions de travail se détériorer d’année en année.

Face à une précarité étudiante grandissante et à une situation sanitaire plus qu’exceptionnelle, les moniteur.rice.s-étudiant.e.s de l’Université de Paris refusent de voir leur santé ainsi que leur scolarité sacrifiées :

  • Nous demandons à ce que l’université joigne les actes à la parole et tienne ses promesses de dialogue social et de qualité de vie au travail.

Essentiellement au contact du public, nous revendiquons un droit à la sécurité sanitaire :

  • Nous demandons la rémunération des congés maladie liés au Covid-19.

C’est une mesure indispensable pour permettre aux moniteur.rice.s-étudiant.e.s de respecter les directives gouvernementales appelant à se protéger et à protéger les autres face au virus.

Étudiant.e.s avant tout, et engagé.e.s comme tel.le.s, nous refusons de devoir amputer davantage notre temps d’étude et d’apprentissage :

  • Nous demandons la rémunération des heures perdues pendant le confinement, sans avoir à les rattraper.

En raison de la charge horaire que représentent nos cours, de nombreux.ses étudiant.e.s ne peuvent pas effectuer d’heures supplémentaires et voient leur salaire amenuisé suite à la fermeture de la bibliothèque dont nous sommes victimes. Conformément à l’article 5 de nos contrats de travail (ou à l’article D811-4 du code de l’éducation), “l’étudiant ne peut pas être astreint à une obligation de travail pendant ses enseignements obligatoires et pendant ses examens”.

Nous demandons donc que ces heures perdues nous soient payées , au même titre que celles de nos collègues titulaires.

Nous demandons que notre rémunération soit maintenue en cas de tout autre confinement.

Cette période révélatrice et accélératrice des inégalités, met la lumière sur la précarisation des contrats étudiants :

  • Nous demandons que les moniteur.rice.s-étudiant.e.s puissent bénéficier d’un salaire mensuel fixe, c’est-à-dire d’un lissage des heures effectuées sur l’ensemble de l’année travaillée. Cette mesure était appliquée de l’Université Paris Diderot les années précédentes, mais a été révoquée dans ceux de l’année 2020-2021.
  • Nous demandons le rétablissement de cet aménagement à l’ensemble des moniteur.rice.s-étudiant.e.s.
  • Nous demandons également à pouvoir bénéficier du remboursement partiel des moyens de transport et du paiement des heures non effectuées les jours fériés et chômés comme pour les collègues titulaires.

Nous rappelons que les bibliothèques ne pourraient assurer les ouvertures au public avec ces amplitudes horaires sans l’appui des moniteur.rice.s-étudiant.e.s.

Soutenez-les en signant la pétition ici !