Chères et chers collègues,

Quel impact aura la baisse du budget sur nos conditions de travail, d’études et sur l’action sociale, vous trouverez notre point de vue plus bas.

Rendez-vous est donné aux personnels et aux étudiant.es Demain à 13h au 12 rue de l’école de médecine 75006 Paris pour dire au Président NON A LA BAISSE DU BUDGET.

Comment cela va se traduire dans notre quotidien de travail et d’études :

 A la Vie de Campus c’est moins d’aides sociales pour les étudiant.e.s, des ordinateurs en prêt insuffisants, les pôles égalité et handicap négligés malgré les promesses de l’université sur ces thèmes.
C’est un enseignement dégradé : en moyenne en licence, c’est moins de cours par semaine donc une formation au rabais. C’est également une baisse des capacités d’accueil des étudiant.es et donc une sélection encore plus acharnée.

 A la Drive la direction crée des postes en CDD ou CDI de missions pour l’appui à la recherche, postes précaires liés à des missions pérennes, la précarité alors qu’il faut des titulaires en nombre.

 En Bibliothèque ce sont des étudiant.e.s salariées avec des contrats précaires au lieu de recruter des fonctionnaires, une baisse du budget d’achat de livre et l’arrêt de quelques 90 abonnements de périodique par exemple.

 Cette baisse ne concerne pas la masse salariale ? Les emplois hors plafond sur ressources propres (précaires ou contractuels) ont été revus à la baisse par rapport à 2023 et toujours plus de 300 postes vacants à l’université.

Ce n’est pas aux étudiant.es ni aux personnels de subir les conséquences de cette austérité organisée aussi par le gouvernement et appliquée par la présidence et les doyens des facultés.

Comment comprendre que des facultés dont des élu.es des personnels opposé.es à la présidence aient accepté de rentrer dans le cadre des Dialogues d’Orientations Budgétaires, mettant en œuvre des budgets à la baisse et dégradant nos conditions de travail et conditions d’accueil des étudiant.es.

Seule l’unité des étudiant.es, des personnels et de leurs organisations permettra de bloquer ce budget de rigueur. Aucune baisse de moyen.

Et ce ne sont pas les dernières déclarations de Macron (communiqué CGT en pièce jointe) sur les universités qui vont améliorer les conditions de travail et d’études. « Actes II de l’autonomie » : toujours plus de partenariat public-privé, création d’un conseil présidentiel de la science, transformation des organismes de recherche en agences de programme spécialisé et toujours les attaques contre les statuts.
Et toujours sans donner les moyens pour répondre aux besoins !

Refusons les coupes budgétaires.
Refusons la dégradation de nos conditions d’études et de travail.

Exigeons les moyens nécessaires, tant en poste de titulaires qu’en crédits récurrents, au développement d’un enseignement et d’une recherche publique au service de toute la société et non au service du capital.

La CGT de l’université appelle à la grève (préavis en pièce jointe) et au rassemblement vendredi 15 décembre à 13h devant le 12 rue de l’école de médecine à Odéon et appelle les autres élu.es à ne pas siéger comme elle le fera.

La CGT continue également de soutenir les monitrices et moniteurs étudiants en grève et leurs revendications.

Signez leur pétition qui a déjà recueilli plus de 2800 signatures : https://chng.it/LV8kvXftdm

Abondez leur caisse de grève : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/soutien-aux-moniteur-trices-etu-d-universite-paris-cite

VENEZ AVEC VOS CASSEROLES DEMAIN