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jeudi 9 septembre 2021

CGT - Université de Lille

Journal de la CGT Université de Lille n°39

Sommaire :

Edito

La Ministre Vidal a promis pour cette rentrée 34000 places supplémentaires pour les étudiants. Mais où sont les postes et les moyens qui permettront de répondre aux besoins de ces usagers ? A l’Université de Lille, la direction communique sur les classements internationaux (qui ne sont d’ailleurs toujours pas à la hauteur des promesses faites en 2018), mais ne dit rien des conditions de travail et d’études.

Comment peut-on croire que la rentrée se déroulera sereinement sur le plan sanitaire alors que si peu a été fait ? Il y aura certes quelques capteurs de CO2, mais les travaux pour pouvoir ouvrir les fenêtres et les purificateurs d’air attendront encore.

Pour les salaires, nous constatons que le point d’indice reste gelé cette année encore (-18 % de perte de pouvoir d’achat depuis 2000). Quant aux primes, elles individualisent les rémunérations, « explosent » les collectifs de travail, participent à la baisse du niveau des retraites. Vous pouvez retrouver ici notre article de juillet sur les primes à l’Université de Lille.

Les revendications de la CGT restent les suivantes :

  • Rattrapage et revalorisation du point d’indice, gelé depuis des années. Dans l’immédiat : +400€ pour toutes et tous.
  • Création de postes de personnels (avec statut de fonctionnaires) en nombre suffisant pour le développement de l’enseignement supérieur, et assurer des conditions de travail décentes aux collègues (au moins 60.000 postes sont nécessaires).
  • Arrêt des contre-réformes sur les retraites.
  • Abrogation de la LPR et de la loi de transformation de la Fonction publique (défense des CHS-CT et des CAP).
  • La rénovation du patrimoine immobilier afin de donner à l’ensemble des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche des conditions de travail décentes.

Pour toutes ces raisons, la CGT Université de Lille appelle l’ensemble des personnels à participer à la journée intersyndicale de grève et de manifestation du jeudi 5 octobre.

Loi de Programmation de la Recherche (LPR) et son protocole

Un mot sur la méthode : pour citer Marcel Pagnol, ces gens qui nous gouvernent ne sont pas bons à rien, ils sont mauvais à tout ! Comment peut-on travailler aussi mal ? Mais où est le « beau travail » dans les dix consultations menées tambour battant, certaines réunions annoncées le dimanche après-midi pour le mardi, les documents et projets de décrets ou d’arrêtés fournis la veille, des instances (CT-M et CT-U) annoncées, puis repoussées ; et des propositions des organisations systématiquement repoussées sauf, c’est à noter, sur le projet de reclassement et le projet de repyramidage des ITRF.

La LPR concerne un nombre de sujet importants, principalement pour les enseignant·es-chercheur·ses (EC), mais pas seulement. Certains permettent quelques avancées : l’harmonisation entre chercheur·ses des EPST et enseignent·es-chercheur·ses conduit à de meilleures conditions de reclassement en début de carrière (prise en compte d’une année de thèse en plus), et à 2000 possibilités de promotions de Professeur d’Université supplémentaires entre 2022 et 2027. L’harmonisation entre les corps des ITA (EPST) et ITRF conduit à plusieurs milliers de possibilités de promotions de corps supplémentaires pour les agents qui contribuent à l’activité de recherche. Ces avancées, nous le savons, ne compensent pas les attaques : la revalorisation du régime indemnitaire des EC se fera au prix du déploiement d’une forme spécifique de RIFSEEP avec une pondération entre trois éléments (socle par grade, fonction, « PEDR ») qui sera définie par arrêté, porte ouverte à toutes les dérives de l’individualisation des rémunérations accessoires.

Enfin, les Chaires de Professeurs Juniors (dénommées Tenure Track), en permettant à de jeunes et brillant·es chercheur·ses, qui après avoir profité d’un environnement de travail hors du commun de ce que vivent les EC (mission d’enseignement réduite, de financement de leur activité de recherche intégrant bourses de thèse et contrats post-doc), pourront devenir professeurs d’université sans concours, va créer un climat détestable dans les laboratoires. Par ailleurs, cette nouvelle ’élite d’excellence’ arrivée sans concours n’aura qu’une connaissance limitée du système de fonction publique à la française. Une fois qu’elle sera en situation de direction, elle risque fort d’avoir une pratique autoritaire et peu collégiale des responsabilités. Les relations avec les syndicats combatifs comme ceux de la CGT FERC Sup vont se durcir encore, face à des cadres supérieurs encore moins formés au statut de la fonction publique.

Rentrée : l’Université va-t-elle tenir ?

Dans le bulletin d’information de juillet, nous vous informions des difficultés non résolues à la Faculté de Sciences et Technologies (FST). La CGT Université de Lille était présente au café du Président du 6 juillet dernier au Pont de Bois. Nous avons constaté, suite aux prises de parole des collègues, que, sur ce campus aussi, le fonctionnement était compliqué. Les difficultés liées à l’accessibilité et à la disponibilité de salles de cours sont en nombre insuffisant. Les bureaux pour les enseignants sont trop peu nombreux. Des post-doc sont sans « pied-à-terre » pour travailler.

Les réponses de la direction sont navrantes. En effet, aucune proposition n’est faite et nous avons compris que même si ce problème immobilier est difficile à régler, aucune perspective n’était ouverte faute d’ambition et de volonté.

Par ailleurs, le problème du logement étudiant a de nouveau été soulevé. Monsieur Camart semble le découvrir au moment où nous sommes au pied du mur alors que la situation était prévisible depuis de nombreuses années . Aujourd’hui le CROUS ferme environ 1000 chambres renvoyant les étudiants vers le parc locatif privé déjà saturé et de tarif prohibitif. Cela ne se fera pas sans créer de nombreuses difficultés économiques pour les étudiants. Difficile d’afficher l’ambition de devenir une grande université internationale s’il n’est pas possible de loger dignement et à un coût abordable les étudiants qu’ils soient nationaux ou internationaux.

Conseil d’administration du 8 juillet

Le dernier conseil d’administration était chargé. Les discussions budgétaires étaient au programme... et les nouvelles ne sont pas bonnes. Le troisième budget rectificatif de 2021 a été approuvé. Rien ne change vraiment. On sait pourtant que le ministère va nous demander d’accueillir plus d’étudiants suite au très fort taux de réussite au Baccalauréat et pour l’accueil des étudiants diplômés d’une licence n’ayant pas trouvé de place en Master.

La lettre de cadrage budgétaire 2022 a elle aussi été adoptée. Les administrateurs étaient pourtant inquiets face à une nouvelle baisse de 8% du budget de fonctionnement de l’université. Cette baisse s’ajoute aux diminutions récurrentes de 5% des années antérieures. Ce choix politique du Président et de son Premier Vice-Président aura un impact important tant sur le service rendu à nos étudiants que sur le travail des personnels. En effet, malgré la promesse de maintenir le taux d’encadrement, la réalité est toute autre : même si les enseignants qui quitteront l’université étaient tous remplacés, l’absence de création nette de postes ne permet pas de faire face à la hausse du nombre d’usagers, encore moins d’améliorer leurs conditions d’études. Les ajustements se feront une fois encore « en déshabillant Pierre pour rhabiller Paul » par la mécanique du redéploiement de postes vacants d’une composante à une autre.

Les coûts cachés de l’EPE

Après le coût de la fusion des trois universités lilloises dont on est bien en peine d’identifier les avantages pour les étudiants et les personnels, l’EPE (établissement expérimental) qui verra le jour au premier janvier 2022 a déjà laissé une belle ardoise. Aux coûts des divers cabinets de consultants rémunérés pour accompagner la rédaction des statuts de l’EPE, réaliser le benchmarking de l’Isite qui a servi de justification à la création de cet établissement, s’ajoutent maintenant les frais liés à la communication.

Voyez vous même : pour la ’nouvelle entité visuelle’ et pour ’l’architecture de marque’, il a été décidé de se passer des compétences internes à l’Université et, via un marché public, de faire appel à la société Graphéine, pour la somme de ’environ 50 000€’.

Groupe de travail du comité technique sur les enseignants-contractuels du 5 juillet 2021

Lors du groupe de travail du comité technique du 5 juillet 2021, la DRH a communiqué quelques données sur le nombre d’agents enseignants-contractuels et leur quotité de travail. Ainsi, il y a 153 enseignants contractuels (35 en CDI, 118 en CDD). La majorité des contractuels est à temps partiel. Sur les 118 CDD, la DRH dénombre 44 agents (quotité 100 %), 63 agents (quotité 50 %), 1 agent (quotité 90 %), 3 agents (70 %), 4 agents (quotité 60 %), 1 agent (40 %) et 1 agent (30 %).

La CGT a porté plusieurs revendications dont viser à la mutualisation des postes entre composantes afin que les collègues contractuels puissent disposer s’ils le souhaitent d’un contrat de travail à temps plein (ou à minima à 80 %) . La CGT a demandé à la DRH de lancer une campagne pour connaître les souhaits de passer à 100 % afin que l’établissement puisse stabiliser ces collègues sur la durée et de dégager une enveloppe spécifique enseignants-contractuels pour y arriver. La DRH a précisé qu’il y avait deux campagnes de recrutement dans l’année. Une première campagne en janvier-février où les composantes font remonter leurs besoins en fonction de certains critères comme les départs en retraite. Un seconde campagne en juin-juillet pour répondre aux départs en mutations, en retraite ou en détachement. L’enveloppe dédiée aux recrutements des enseignants contractuels sur support second degré serait de 13 millions d’euros. La DRH commentant qu’il serait difficile d’augmenter cette enveloppe.

La CGT demande de garantir aux enseignants-contractuels de disposer du matériel informatique (mise à disposition d’un ordinateur portable, d’un disque-dur, d’un petit haut-parleur portable,...) pris en charge par la composante de rattachement comme tous les autres agents de l’Université de Lille.

La CGT a demandé de faire bénéficier les enseignants contractuels d’une prime mensuelle. La DRH va réaliser une simulation budgétaire afin que la direction de l’Université opère son choix de faire bénéficier ou non, à ces collègues d’une prime sur le raisonnement qui a été fait pour les BIATSS (versement 1/3 de la RIFSEEP).

A l’heure actuelle, les enseignants contractuels ont des contrats d’une durée d’un an renouvelable. La CGT avait demandé à un Comité technique antérieur, la possibilité de leur faire bénéficier d’un contrat de 3 ans. Après vérification, la DRH a noté qu’il était possible d’établir un contrat de 3 ans renouvelable pour l’enseignement technologique et professionnel. La CGT a bien évidemment souligné que ces collègues participaient à la professionnalisation des étudiants. La DRH s’est engagée à solliciter le concours des affaires juridiques pour vérifier le périmètre l’enseignement technologique et professionnel.

La CGT a défendu la position suivante : que l’Université doit s’engager à prendre l’enseignant-contractuel à 100 % et s’engager à répartir les heures d’enseignement entre composantes selon leurs besoins. Il faut faciliter la mise en place des emplois du temps en communiquant les besoins en enseignement des autres composantes (afin que les enseignants-contractuels ne passent pas leur temps à courir auprès des autres composantes pour savoir si ils ont des heures). Ce n’est pas la stratégie choisie par l’employeur qui préfère passer par les composantes.

La CGT a demandé à connaître le relais en DRH pour toute question d’un enseignant-contractuel qui resterait bloquée au niveau d’une composante. Il faut contacter : drh@univ-lille.fr (en précisant service contrat ou service recrutement).

Les collègues enseignants-contractuels en CDI effectuent chaque année un entretien professionnel (sur la base d’un document proche de celui d’un ’RDV carrière’). Il est très important de les faire car une réévaluation salariale est possible tous les trois ans lors de cet entretien professionnel.

25 propositions pour sauver le climat et créer des emplois

Vous trouverez dans ce document des propositions de notre collectif pour une transition écologique créatrice d’emploi. Dans la période particulière que nous vivons, les crises sanitaires, sociales et environnementales remettent au centre des débats les questions de l’accès de toutes et tous à un emploi et à un revenu dignes. Nous ne pouvons collectivement nous résoudre à rester dans l’opposition, entretenue par beaucoup, entre la préservation de la planète et la création d’emplois. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en commun nos réflexions, nos propositions et, parfois, nos débats. Cet ensemble de constats et propositions n’est évidemment pas la somme de l’ensemble des propositions de chacune de nos organisations mais le produit de nos débats et actions communes. Il veut être un outil pour lutter contre certaines idées reçues, alimenter les débats et proposer des solutions qui répondent à la fois aux urgences sociales et aux urgences environnementales.

Visuel : https://ufsecgt.fr/IMG/png/logo_emplois_limat.png

Lien : https://ufsecgt.fr/IMG/pdf/sauver_le_climat_gagner_des_droits_creer_des_emplois__0.pdf

La formation des enseignants

Antoine Boulangé, membre de la CGT FERC Sup, nous explique les réformes de la formation des enseignant.es (IUFM, ESPE, INSPE …)

Enquête CGT sur le télétravail

L’Ugict CGT (Union des ingénieurs cadres et techniciens CGT) a mené une vaste enquête auprès des salariés, qui se disent massivement favorables au télétravail. Cependant les conditions dans lesquelles s’exerce ce télétravail ne sont pas bonnes. La CGT Université de Lille vous avait invité à répondre au questionnaire. Vous pouvez retrouver les résultats de l’enquête sur le site de l’Ugict CGT.

UFR 3S - La communication trompeuse de la Direction

La CGT a reçu d’un collègue une communication interne à l’UFR 3S (issu de la fusion des facultés d’ILIS), de Médecine, d’Odontologie, de Pharmacie et des Sciences du sport et de l’éducation physique (FSSEP). Voici ce que nous avons pu y lire :

’À l’élection du conseil de l’UFR3S, en mars, a succédé l’élection de l’équipe décanale en avril et en mai. Elle est en charge d’organiser et encadrer, avec votre soutien à tous, les évolutions déjà en cours pour couvrir les missions de l’UFR3S. Un organigramme a été soumis et validé par le Comité Technique le 24 juin 2021. Il est l’ossature sur laquelle nos actions se construiront.’

Ce que la direction de l’UFR appelle validation par le comité technique est en fait un avis… défavorable. Voici donc en toute transparence les résultats du vote du CT.

Le Comité Technique de l’Université de Lille exprime l’avis suivant sur l’organigramme de l’UFR 3S : A défaut de majorité, l’avis est réputé avoir été donné ou la proposition formulée.

Résultats des votes :

  • Nombre de votants : 8
  • Avis favorable : 2 (2 SNPTES)
  • Avis défavorable : 4 (2 CGT Université de Lille / 2 FSU)
  • Abstention : 2 (2 SGEN CFDT)
    Par ailleurs l’UFR 3S a décidé d’organiser ses réunions le conseil le soir à partir de 17h. La CGT ne comprend pas comment il est possible de concilier cette décision avec le plan égalité femmes hommes validée en CA qui prévoit la fin des réunions à 18h. Mais il est vrai que pour le respect de cette charte le Président Camart n’a jusqu’ici pas vraiment donné l’exemple.

CNESER du 6 juillet 2021 : intervention CGT sur la rentrée 2021

PDF : https://cgt.fercsup.net/IMG/pdf/cneser_du_6_juillet_2021_cgt_rentree2021.pdf

A Mme Françoise Moulin-Civil, Mission d’appui dédiée à la rentrée 2021

Madame,

C’est avec une profonde tristesse et une grande colère que les camarades CGT personnels des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ont pris connaissance de ce rapport et votre présentation ici ne nous rassure pas.

Depuis 16 mois, ils se battent encore plus que d’habitude pour faire entendre les besoins et les revendications des collègues ; depuis des années, ils revendiquent des moyens pour le service public d’ESR, pour un enseignement supérieur gratuit laïque et émancipateur : la crise sanitaire n’a fait qu’exacerber des défaillances pointées depuis longtemps : le désengagement de l’Etat, la volonté assumée de privatiser l’ESR et de réduire le nombre de fonctionnaires, tout ce qui a généré depuis 16 mois des conditions de travail et d’études délétères.

Dans votre rapport, Madame, il n’est question de création de postes que pour « des ingénieurs pédagogiques et de techniciens audiovisuels » en soutien à l’enseignement à distance, il n’est question d’investissement que pour « L’équipement de salles et d’amphithéâtres en moyens de captation efficaces ».

Nos mandaté.es au CHSCT ministériel, avec les autres organisations, ont voté de nombreux avis ces derniers mois, aucun n’a été entendu et en réponse vous nous proposez de plus en plus de reporting, vous concevez qu’il faut des moyens, mais « pour le pilotage, pour le suivi et pour l’observation ».

Depuis le cafouillage total de la mi-mars 2020, l’absence de PCA, ordres et contre-ordres, ouverture, fermeture, demi-jauges et confinement, les collègues enseignants ou BIATSS n’en peuvent plus, et vous, vous nous proposez de prévoir des emplois du temps « souples et adaptables », de travailler sur toute la semaine et en amplitude horaire élargie !

Le CHSCT ministériel, le CT ministériel, les organisations syndicales et étudiantes ici au CNESER, la CGT en particulier, vous demandent depuis des mois :

  • des moyens en postes (services techniques pour les bâtiments et l’entretien, administratif pour les réorganisations des emplois du temps et des relations avec les étudiant·es, enseignant·es pour le sur-travail engendré par le travail à distance) et aussi en réhabilitation et entretien de l’immobilier (salles de cours correctes, ventilations, filtres, sanitaires, capteurs de contrôle de la qualité de l’air, etc.) ;
  • des recrutements pour améliorer l’analyse sanitaire des salles, les jauges, l’état des fenêtres et des mécanismes de ventilation ;
  • il faut des moyens pour assurer le déploiement des capteurs CO2 pour jauger le renouvellement de l’air dans les salles ; pour l’analyse des sanitaires, le nettoyage fréquent des toilettes et leur ventilation, la pose de couvercles lorsqu’il n’y en a pas ; il faut des moyens pour mettre en œuvre les mesures sanitaires pour les espaces de restauration, l’agrandissement des espaces, la ventilation,
  • L’énergie invraisemblable déployée par le ministère à appliquer les « réformes » décidées avant la crise, contre la volonté des travailleurs et des travailleuses et au mépris des instances, aurait pu utilement être consacrée à préparer efficacement cette rentrée. Et pourtant, aujourd’hui :
  • dans les IUT, la mise en place du BUT va laisser les équipes exsangues,
  • dans les INSPE la réforme se fait à marche forcée dans des conditions terribles
  • dans les études de santé, suite à votre réforme, les étudiants sont aujourd’hui en grande souffrance
  • et dans les instances, le traitement en urgence des décrets d’application de la LPR que les établissements vont devoir intégrer à l’arrache à la rentrée, va saccager l’ESR.
  • la revalorisation du traitement indiciaire
  • la titularisation de tous les contractuels sur missions pérennes
  • la création de tous les postes nécessaires !
  • le maintien des diplômes et concours nationaux qualifiants : abandon du BUT, abandon de la réforme de la formation des enseignant-es et ouverture de véritables négociations !
  • l’arrêt de l’individualisation des rémunérations et de la mise en concurrence du personnel : abandon du RIFSEEP, retrait du RIPEC !
  • l’arrêt de la contractualisation du personnel et de la mise en cause des statuts : abandon de toutes les mesures LPR en ce sens, notamment les chaires de professeurs juniors, les contrats de projets, les « CDI » de mission !
  • des mesures de rattrapage des dégâts occasionnés par le « distanciel » à la transmission des connaissances chez les lycéens et étudiants, avec les dotations budgétaires pour ce faire !
  • réouverture de toutes les universités avec tous les cours, CM, TD, TP en présentiel dans le respect des maquettes !
  • Non à la dégradation de nos missions, statuts et rémunérations ! Non à la « virtualisation » de l’enseignement !
    La recherche et l’enseignement supérieur sont des ressources fondamentales pour faire face à l’ensemble des défis que présentent les crises contemporaines, qu’elles soient sanitaires, écologiques ou sociales, tant pour trouver les solutions qu’elles exigent, que pour nourrir un débat démocratique informé par la culture scientifique et permettre à de nouvelles générations d’avoir les armes pour faire face à un monde incertain.

L’échec structurel et systémique de notre pays à investir dans ces secteurs à un niveau suffisant est un échec face à l’avenir.

PhDs, postdoctoral fellows, Teachers, Research Assistants : Welcome !

1. The CGT, the largest union in the public sector, will support you and share its longtime experience.

2. We will represent you in higher education and defend your rights, whether you are a civil servant or a contract worker.

3. The CGT FERC Sup campaigns for free education, gender equality, the creation of well-paid jobs for all categories of employees (postgraduates, lecturers, researchers, administrative and technical staff, librarians) and the end of precarious employment.

4. Our actions are democratically decided by the members of the CGT ; all categories of workers are welcome !

5. Union dues are 1% of your monthly pay. This enables you to get support for resolving personal issues and legal advice, and entitles you to training courses provided by the CGT in order to develop your knowledge of labor rights.

Any questions about your working conditions ? Join the CGT FERC Sup : cgt@univ-lille.fr

Le bâtiment de L’AVENIR au programme des Journées Européennes du Patrimoine des 18 et 19 septembre 2021

L’association « L’AVENIR nous appartient » dont la création a été initiée par la CGT du Nord en 2017 a décidé de participer aux Journées Européennes du Patrimoine de la ville de Dunkerque les 18 et 19 septembre 2021, en ouvrant au public le bâtiment de L’AVENIR, haut lieu de l’histoire sociale du Dunkerquois.
En 2017, quelques mois après que le 42ème congrès de l’Union Départementale des syndicats CGT du Nord ait élu sa nouvelle commission exécutive, cette dernière décidait de réhabiliter le bâtiment de L’AVENIR à Dunkerque, patrimoine de la CGT du Nord depuis 2001. En parallèle, elle créait l’association « L’AVENIR nous appartient », dont les statuts garantissent une longue vie au bâtiment de L’AVENIR.
Alors que nous n’étions toujours qu’à des décisions ne permettant que de freiner la dégradation du bâtiment, pour L’AVENIR, tout allait alors s’accélérer. La réhabilitation du bâtiment ferait l’objet de discussions et décisions à l’occasion du vote des budgets de l’Union Départementale. Des contacts seraient pris par le bureau de l’association « L’AVENIR nous appartient » pour faire la promotion du bâtiment.
Les travaux débutés au cours de l’année 2018 permettront l’organisation du 43ème congrès des syndicats CGT du NORD en décembre 2019. Près de 300 congressistes seront accueillis. Si certains découvraient le bâtiment pour la première fois, d’autres se remémoraient des anecdotes vécues en ces lieux. Pas de regret sur l’investissement et beaucoup de fierté à vivre un congrès CGT dans un bâtiment qui a vu naître autant de luttes de dockers et de travailleurs du dunkerquois.
La CGT du Nord et l’association « L’AVENIR nous appartient » sont donc heureux d’annoncer que le bâtiment de L’AVENIR est inscrit parmi les patrimoines à visiter dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2021. Il sera ouvert aux visiteurs les samedi 18 et dimanche 19 septembre de 14h à 17h. Exposition, film, photos seront proposés, l’objectif visé étant que les visiteurs puissent s’exprimer sur « Si demain L’Avenir vous appartenez, qu’en feriez-vous ? ».
Adresse : 31 rue du Ponceau à Dunkerque