L’UTM est sur la voie

L’ensemble de la Fonction publique est en train, actuellement de subir le plus grand Plan Social que la France ait connu. Nous en sommes tous les cibles potentielles, les titulaires comme les ANT. Les méthodes du privé sont actuellement en train d’être implantées dans l’ensemble du secteur public. Et la méthode n’est pas plus douce que celle qui a été employée à France Télécom. C’est le cas à EDF-GDF, à la SNCF, à La Poste et même dans la Fonction Publique d’État.

On trouve dans un manuel pour la préparation à l’épreuve « Gestion des Ressources Humaines » des concours administratifs2, ces quelques passages significatifs de l’esprit général :

Pour la gestion des carrières, l’auteure y dénonce « une trop faible individualisation de la gestion ».

Concernant les primes, on peut lire que « des rémunérations "à la performance" ont été mises en place depuis quelques années. L’analyse se répand qu’il faut différencier les rémunérations pour motiver les meilleurs ». Pourtant on y trouve aussi dans un encadré que « de nombreuses études concluent que la rémunération liée à la performance a une incidence restreinte (sinon négative) sur les performances ».

« Traditionnellement, gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences ou GPEEC met en évidence les écarts entre l’évolution prévisible des ressources humaines [...] et l’évolution prévisible des besoins quantitatifs et qualitatifs. Cette analyse conduit à des politiques d’ajustement des écarts (recrutements, départs,...). »

C’est tout cela et bien d’autres choses encore que prévoit d’instaurer la direction de l’UTM à travers son « Accord social ». Le CGT n’est pas dupe, elle alerte l’ensemble des personnels sur les risques que cela représente.

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