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mercredi 1er février 2006

Universités Montpellier

Déclaration des syndicats CGT des 4 Universités de l’Académie de Montpellier

Tout d’abord, et comme nous le demandons chaque année, nous aimerions avoir un constat de rentrée également pour les Universités, abordant les questions :

- d’enseignement : un bilan de la réforme LMD, qui a été faite sans moyens supplémentaires,
- de recherche : avec les problèmes soulevés par le nouveau "Pacte pour la recherche", présenté par le Ministre, pour lequel le manque de concertation a été largement dénoncé, et surtout pour lequel le CNESER a émis un avis négatif, puisqu’il implique la mise en concurrence des établissements et la mise en place d’une politique de recherche rentable au détriment d’une recherche fondamentale.
- de la LOLF : nouvelle loi d’orientation de la loi de finances, qui pose également problèmes.

D’autre part, nous sommes obligés de soulever de nouveau le problème du respect du droit syndical et du droit des élus dans les universités de notre académie.
En effet nous constatons des dysfonctionnements qui s’aggravent dans le fonctionnement de nos instances :

- convocation souvent tardives des réunions, documents souvent distribués en séance (ou carrément absence de documents de travail).
- changements d’horaires des réunions sans prévenir tous les participants.
- en séance : interpellations personnelles des élus, ricanements et ironie de la part des représentants de l’Administration, donc aucun débat possible ...
- absence de diffusion des procès-verbaux.
- instances non réunies au rythme imposé par les textes (exemple le Comité Hygiène et Sécurité de l’Université Montpellier 1 a été réuni 1 seule fois en 2005).
- refus de l’administration de communiquer certains documents administratifs : saisie de la CADA, Commission d’Accès aux Documents Administratifs.
- avis défavorables d’avancement donnés pour certains élus ou représentants syndicaux.
- convocations de réunions de travail lors de journées d’action syndicale.

En parallèle, nous assistons à une recrudescence du nombre de cas de harcèlements et de sanctions administratives, et aussi à une inégalité de traitement entre les personnels (exemple du jour de solidarité imposé à l’UM1 pour les personnels IATOS mais non pour les personnels enseignants).

Monsieur le Recteur , lors du CAEN de Juillet 2005, nous vous demandions de prendre note de ces problèmes. Aujourd’hui nous vous demandons de faire respecter le droit syndical et le droit des élus, base de tout fonctionnement démocratique, dans nos établissements.