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lundi 8 janvier 2024

Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille

[CSA AMU] Toujours plus de contratuel·les et autres points du CSA du 13 décembre 2023

Ça s’est passé au CSA AMU du 13 décembre 2023

  • PV CSA 17 octobre

Adopté à l’unanimité sous réserve des modifications apportées en séance par la CGT-SUD

  • Campagne d’emploi 2024 ou la logique gestionnaire à l’oeuvre à l’université

Le comité social d’administration (CSA) du mois de décembre est traditionnellement consacré à la campagne d’emploi de l’université pour l’année suivante.

Contrairement à ce qui est affiché dans la communication de la gouvernance et la présentation très positive qui nous a été fait en instance, la CGT-SUD constate une nouvelle fois que la campagne d’emploi ne répond en rien aux défis auxquels notre université est confrontée. Encore une fois, nous dénonçons le désengagement de l’Etat vis-à-vis du financement des universités depuis la LRU et le passage aux RCE. Et attention, nous n’avons encore rien vu : E. Macron a annoncé l’acte 2 de l’autonomie de l’ESR. Encore une fois nous dénonçons la logique uniquement budgétaire de la gestion masse salariale, et non les besoins réels des structures, qui dicte les orientations de la campagne d’emploi.
Le résultat : recours massif aux contratuel·les (+ de 55% des recrutements se font par contrat), gel et suppression de poste par mesure d’économie et recours aux heures complémentaires pour les enseignant.es (8 postes d’enseignant.es seront supprimés et remplacés par des heures complémentaires, en plus de celles que vous faites déjà).

S’il est vrai que la campagne d’emploi se traduit dans le budget 2024 par une dépense prévisionnelle de masse salariale de 624 395 895 € en augmentation et un plafond d’emplois total de 8 088 ETPT, cette augmentation de la Masse Salariale est liée à l’augmentation du point d’indice, aux mesures ’Guérini’ (partiellement financées par l’Etat), aux mesures de repyramidage, aux concours internes et au GVT... et non pas à la création de postes.

Le plan de titularisation BIATSS annoncé ou la grande illusion : 20 postes utilisés par des contractuels seront ouverts au concours en 2024, c’est très largement insuffisant surtout que dans le même temps 43 postes de titulaires sont remplacés par des nouveaux contractuel·les. Et c’est la même choses du côté des enseignant·es : 13 postes de contractuel·es ouverts aux concours alors que dans le même temps 47 postes de titulaires seront remplacés par des contrats.

BIATSS
Nombres de poste proposés : 689
Recrutement titulaires* (91 concours) : 232
Recrutement non titulaires : 388 soit 56%
Gels : 51
Suppressions : 17
*Recrutement titulaires : la gouvernance présentant les lauréats des listes d’aptitudes comme des recrutement de titulaire alors que se sont des collègues déjà en place et que leurs support poste d’origine est supprimé.

Enseignants / Enseignants-chercheurs
Nombres de poste proposés : 626
Recrutement titulaires (100 concours*) : 154
Recrutement non titulaires : 343
Gels : 95
Suppressions : 34
*100 concours dont 13 au titre de l’article 46-3°et 5 au titre de l’article 26-1, pareillement se ne sont pas véritablement de nouveau collègue mais des promotions interne avec disparition du support d’origine.

Vote : La campagne d’emploi 2024 est adoptée à la majorité : 4 contre (CGT/SUD, FSU, FO) et 6 pour (UNSA-SNPTES, SGEN-CFDT)

  • Bilan formation 2023 et plan de développement des compétences 2024

Un budget de formation en hausse et un nombre de participants en augmentation sont des signes positifs. Cependant nous nous interrogeons sur le faible participation des enseignant·es chercheur·euses au plan de formation (- de 6%) : l’offre ne correspond pas, formation au détriment du temps de recherche, non valorisation des formations dans la carrière, etc. ? Autre élément qui pose question : le recours systématique à des prestataires extérieurs pour assurer ces formations . A votre avis, on devrait être capable de trouver quelques formateurs dans notre université ?

Vote : Adopté à l’unanimité

  • Modification des principes généraux de répartition des obligations de service et référentiel d’équivalences horaires d’AMU

Création d’une équivalence de service « formation des enseignants chercheurs au développement durable ». Le plan climat biodiversité et transition écologique du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, publié début 2023, exige des établissements qu’ils forment l’ensemble des étudiants de niveau licence à la transition écologique pour un développement soutenable (TEDS). Dans ce cadre AMU a développé un module de sensibilisation au Développement Durable, niveau L2, ouvert à tous les étudiants. Cela nécessite une formation spécifique à ce sujet pour les enseignant·es chercheur·ses. Comme nous l’avons vu au point précédent, il existe de nombreux freins à la formation des enseignant·es chercheur·ses c’est pour cela qu’AMU propose la prise en charge de 50 % du temps de formation des enseignants, par des équivalences de service. Il est proposé de créer l’EQS "mission pédagogique exercée à l’international dans le cadre de l’institut WUT" pour facilité les déplacements des enseignant·es chercheur·ses en Chine.

Vote : proposition adoptée à l’unanimité moins 2 abstentions (FSU, FO)

  • Projet d’évolution de l’organisation de la direction de la recherche et de la valorisation (DRV)

Le document reste assez flou sur les motivations et les réels enjeux de cette réorganisation. Cette dernière prévoit un passage de 3 pôles à 2 pôles. Il semblerait qu’elle n’ait pas d’impact sur les DRV Campus ni sur l’évolution des fiches de poste des agent·es et qu’elle n’entraîne pas de mobilité forcée. Ne pouvant préjuger des effets positifs ou négatifs pour les agent·es et pour le service de cette réorganisation, nous nous sommes abstenus et avons demandé qu’un bilan soit fait dans 1 an.

Vote : proposition adoptée à l’unanimité moins 2 abstentions (CGT-SUD et FO)

Syndicat CGT FERC Sup de l’Université d’Aix-Marseille
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