La CGT vous présente ses meilleurs vœux de bonheur, de réussite, de paix, ET SURTOUT LA SANTÉ !

parce que, vu comme on se gèle dans certains bâtiments de l’université, il va falloir l’avoir, la santé, pour ne pas se retrouver avec un gros rhume !

Nous sommes nombreux, sur différents sites, à avoir constaté, au retour des vacances, des températures descendant jusqu’à 13 ou 14°C dans nos bureaux, nos laboratoires, nos bibliothèques, nos salles de classe ou nos amphis.

On se dit que c’est pour la bonne cause, pour économiser l’énergie pendant les vacances, payer moins cher de chauffage et préserver la planète.

Mais quand ça continue une semaine après le retour de congés, quand les étudiants passent leurs examens en manteau, bonnet et moufles, quand on se gèle jour après jour devant son ordinateur ou sa paillasse, on se dit qu’il y a un problème quelque part.

Et effectivement, il y a un problème. Avant, nous avions du personnel technique d’entretien des installations de chauffage. Et puis cet entretien a été externalisé et confié à des entreprises privées. Il parait que ça coute moins cher et que c’est plus efficace. Mais ces entreprises ne sont pas sur site. Elles ne sont pas non plus à disposition, elles viennent quand elles veulent, quand elles ont un créneau de libre. C’est ça le progrès !!!!

Bien sûr, vous avez fait un "ticket", parce que ça aussi c’est plus efficace… Si vous avez une réponse, elle se limite à "la société prestataire est prévenue". Avec ça, on est bien avancés !

Et pendant tout ce temps là, on continue à se geler. Alors on met en route des chauffages d’appoint, on installe des grosses souffleries dans les amphis et, comme nos bâtiments sont des passoires thermiques, la planète brule de plus belle. Encore une démonstration des méfaits de l’externalisation des services.

Pour information, l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) indique que "en ce qui concerne le travail de bureau, lié à une activité physique légère, la température associée au confort thermique se situe généralement autour de 21 à 23 °C en période hivernale". Toujours d’après l’INRS, l’inconfort thermique peut "favoriser certains facteurs de risques psychosociaux (augmentation des exigences psychologiques, sentiment de manque de reconnaissance, dégradation des rapports sociaux…)".

Nous conseillons à toutes et tous les collègues qui se trouvent dans cette situation de faire des relevés de température à différents moments de la journée et de les inscrire dans le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST). Vous pouvez aussi les inscrire, en indiquant votre lieu de travail, au lien suivant