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L’OIT pointe à nouveau la France pour violation des normes internationales du travail !
13 mai, par baille — Syndicalisme et libertés syndicales, unePour la seconde année consécutive, la France figure sur la liste préliminaire des pays retenus pour violation de ses engagements internationaux en matière de Droit du travail. À l'occasion de la Conférence internationale du travail qui aura lieu à Genève en juin prochain, le gouvernement français pourrait ainsi devoir rendre des comptes devant la Commission d'application des normes, une instance comparable à un Tribunal international du travail, si le cas est finalement retenu sur la liste courte des pays qui seront effectivement mis en examen.
Dans leur rapport publié en février 2024 – véritable répertoire des cas recensés de violations des normes internationales du travail par les Etats – la Commission des experts de l'OIT pointe les manquements de la France dans l'application de quatre conventions internationales. Il s'agit des conventions n° 98 sur le droit d'organisation et de négociation collective, n° 100 sur l'égalité de rémunération, n° 111 concernant la discrimination (emploi et profession), et n° 118 sur l'égalité de traitement (sécurité sociale).
C'est sur ce dernier fondement que devrait être engagée la responsabilité du gouvernement français. Un choix qui ne minimise en rien la gravité de l'ensemble des cas de violations mis au jour cette année par la Commission des experts pour l'application des conventions et des recommandations de l'OIT.
Des violations que la CGT n'a de cesse de dénoncer, et qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des rédacteurs et rédactrices du rapport. En effet, au regard du climat de répression syndicale qui sévit en France depuis plusieurs années, et particulièrement suite au mouvement de lutte contre la réforme des retraites l'an dernier, la CGT avait fait remonter ses observations à l'OIT sur le sujet.
Ainsi, dans son rapport du mois de février, l'OIT énonce que « La commission note les observations de la Confédération Générale du Travail (CGT) reçues le 29 août 2023 et des réponses du gouvernement à cet égard. La commission relève que les observations de la CGT contiennent en particulier des allégations : i) de restrictions à l'exercice des droits collectifs, y compris la négociation collective lors de la pandémie de COVID-19 ; et ii) d'actes de discrimination antisyndicale dans les secteurs public et privé dans un contexte général, selon la CGT, d'atteinte croissante aux droits syndicaux. (…) Au vu des allégations de caractère général des organisations syndicales en matière de discrimination antisyndicale, la commission prie le gouvernement de mener un dialogue avec les partenaires sociaux représentatifs sur l'efficacité des mesures de prévention et de sanction des actes de discrimination antisyndicale. La commission prie le gouvernement de fournir des informations à cet égard. »
Malgré ce rappel à l'ordre de l'OIT, force est de constater que le gouvernement ne semble pas particulièrement enclin à entamer le dialogue, ni à faire cesser sa politique de répression de plus en plus systémique à l'égard des militant·es. Plus de 1000 militant·es CGT sont actuellement inquiété·es en France, notamment par des poursuites judiciaires, pour avoir simplement exercé leurs droits syndicaux.
Cette nouvelle mise en cause du gouvernement devant l'instance onusienne en charge du travail illustre une fois de plus son comportement délétère et son inobservation des normes internationales du travail, auxquelles la France s'est pourtant engagée.
Montreuil, le 13 mai 2024
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Les responsables syndicaux de plus en plus dans le viseur !
13 mai, par baille — Syndicalisme et libertés syndicales, uneAinsi, Caroline et Marc, dirigeant.es du syndicat CGT Intérieur 43,de l'Union Départementale CGT 43 et membres de l'Union Syndicale CGT Intérieur, sont convoqué.es ce 14 mai au commissariat du Puy-en-Velay. Cette convocation fait suite à un dépôt de plainte de l'ancien préfet de Haute-Loire, pour "outrage envers personne dépositaire de l'autorité publique".
Depuis qu'elle est présente dans la préfecture, la CGT subit des pressions qui peuvent s'apparenter à de la répression syndicale et qui pénalisent les militant.es dans leurs fonctions. Elle y est pourtant le syndicat majoritaire.
Nous ne pouvons accepter que cela continue. L'UFSE-CGT s'associe pleinement à l'appel de l'Union Départementale CGT 43 qui organise un rassemblement devant le commissariat du Puy-en-Velay ce mardi 14 mai à 14h pour soutenir les camarades, dénoncer la répression syndicale et l'excès d'autoritarisme dont font preuve les services de l'Etat envers ces camarades en particulier, et envers la CGT, en général.
Parce que nous ne nous laisserons jamais intimider, ni dissuader de mener bataille contre toutes les régressions imposées par ce gouvernement, parce que les conquêtes sociales sont indissociables des libertés syndicales, l'UFSE CGT apporte son entière solidarité à Caroline et à Marc et à l'ensemble des militant-es injustement réprimé-es.
Montreuil, le 13 mai 2024
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Le 27 mai, travailleur·se·s du public et du privé, soyons nombreuses et nombreux au village olympique revendicatif !
7 mai, par baille — Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP 2024), uneTravailleur·se·s du public et du privé, nos droits et conquis sont violemment attaqués au nom de l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
Entre dégradation de nos conditions de travail et dérèglementation de nos droits, gouvernement et patronat souhaitent une fois de plus nous reléguer au rang des sacrifié·e·s de ce pays tandis que les tenants du capital voient déjà leurs bénéfices se multiplier.
Nous ne serons pas les esclaves des JOP !
Plus que jamais déterminé·e·s, nous n'accepterons aucune concession sur nos conquis surtout pour un événement qui n'a de populaire que le nom tant l'accès est limité voire impossible pour les millions de salarié·e·s et citoyen·ne·s.
Le 15 avril dernier, plus d'un millier de travailleur·se·s du commerce et des services ont défilé, flambeaux en main, dans les rues de Paris pour crier stop à la casse sociale et réclamer au contraire, de meilleurs salaires dans une séquence où les travailleur·se·s vont connaitre un surcroît d'activité.
Des préavis de grèves locaux, comme à Paris et Marseille, et nationaux ont d'ores et déjà été déposés afin de permettre aux agents de la fonction publique de se mobiliser pour faire entendre leur voix.
Travailleur·se·s essentiel·le·s, de première ligne, des services publics, indispensables à la nation et pourtant invisibilisé·e·s et mal payé·e·s, il est temps de reconnaitre les vrais créateurs de richesses par une valorisation salariale et de meilleures conditions de travail.
Privé ou public, nos combats sont les mêmes, et uni·e·s, nous devons et ferons faire valoir partout les droits de tous les travailleur·se·s par des grèves et des mobilisations massives.
A l'occasion de la répétition de l'inauguration des JOP le 27 mai, soyons nombreuses et nombreux au Village Olympique revendicatif, où nous allierons luttes et festivités et ce, pour leur démontrer l'envers du décor des JOP.
RDV le lundi 27 mai 2024, à 10h30 devant la Direction Générale du Travail 39 Quai André Citroën, 75015 Paris
– Tract commun CGT Fonction publique/CGT Commerce et Services en téléchargement
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Non au « Choc des savoirs », journée nationale de mobilisation le samedi 25 mai pour l’École publique !
7 mai, par baille — Éducation, recherche, jeunesse et sport, uneNos organisations sont mobilisées contre le « Choc des savoirs » depuis plusieurs mois. Nous dénonçons cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, qui dessine les contours d'un modèle d'École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l'accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en lycée général, technologique ou professionnel, en faisant du brevet une barrière à l'entrée au lycée. Le « Choc des savoirs » est une attaque frontale contre l'Ecole publique. Il est synonyme de retour en arrière sans précédent, en revenant sur les acquis de 60 ans de démocratisation scolaire. C'est aussi une certaine vision de la société qui est esquissée, celle du tri et de l'assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. Un pays où la jeunesse se trouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger démocratique.
Nos organisations réaffirment avec force leur attachement au projet scolaire de l'École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d'aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l'esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés.
Aujourd'hui, le service public d'Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, personnels qui témoignent d'une perte de sens de leur métier… A l'instar de l'hôpital public, l'École publique n'est pas loin de l'effondrement alors qu'elle doit avoir les moyens d'être l'école de la première chance. Nous ne nous y résignons pas ! Depuis plusieurs mois, nous sommes engagé-es dans la mobilisation contre le « Choc des savoirs » et pour la défense de l'École publique, réunissant au fil des jours, des semaines et des mois de plus en plus de personnels de l'Éducation nationale et de parents d'élèves. Poursuivons et amplifions la mobilisation !
Nos organisations appellent les familles, enseignants, personnels éducatifs, bénévoles et militants des associations d'éducation populaire, lycéens, étudiants et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d'une École publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai, en région ou à Paris, pour l'École publique et pour dire « non au Choc des savoirs ». Ensemble, faisons société autour de l'école !
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Nous ne nous tairons pas !
6 mai, par baille — Syndicalisme et libertés syndicales, uneMême si cela déplait à celles et ceux qui gouvernent et veulent éteindre l'esprit des lumières, nous ne nous tairons pas !
Force est de constater que les libertés syndicales, associatives et politiques sont plus que menacées aujourd'hui, en France et ailleurs.
Les attaques se multiplient : interdiction de manifester, interdiction d'organiser des débats publics, sanctions, menaces et insultes à l'encontre des humoristes, des journalistes, auditions policières, évacuation par les forces de l'ordre des etudiant.es qui occupent Sciences Po, gardes à vue, condamnations...la liste est bien trop longue.S'agissant plus particulièrement de la situation à Gaza, la Cgt Fonction publique réaffirme aujourd'hui sa condamnation des crimes et des actes de terreur perpétrés par le Hamas. Elle réaffirme aussi et plus que jamais, alors que des dizaines de milliers d'enfants, de femmes et d'hommes ont été tués ou blessés, sa solidarité avec le peuple palestinien et appelle à un cessez-le-feu immédiat, l'arrêt des bombardements, des massacres, la prévention du génocide.
Exiger cela, avec différentes organisations syndicales, associatives et politiques, ce n'est pas faire l'apologie du terrorisme. C'est agir contre l'extrême-droite et Benjamin Netanyahou en Israël, pour la paix, le désarmement et le droit à l'autodétermination des peuples.La Cgt Fonction publique appelle les agent.es à signer massivement la tribune publiée sur le site de Mediapart " Contre une démocratie bâillonnée et pour les libertés publiques".
Elle affirme sa solidarité pleine et entière avec l'Union départementale Cgt du Nord et son secrétaire général Jean-Paul Delescaut injustement condamné à un an de prison avec sursis pour apologie du terrorisme.La Cgt Fonction publique poursuivra son action pour la démocratie dans la cité et au travail.
Elle sera présente aux côtés de Céline Verzeletti, co-secrétaire générale de l'Union Fédérale des Syndicats de l'Etat et secrétaire confédéral de la Cgt, à Aix-en-Provence, le 1erjuillet prochain, au tribunal, suite à une plainte pour injure publique déposée par un juge de la Cour nationale du droit d'asile révoqué à ce jour (déclaration de l'Ufse en date du 19 février 2024 : " L'Ufse attaquée devant une juridiction. N'en déplaise à Monsieur Argoud, les faits sont les faits !").
Pour les libertés, la démocratie, agissons et mobilisons-nous, ensemble.
Montreuil, le 6 mai 2024