"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Le 6 février la CGT a pris ses responsabilités en appelant l’ensemble des salariés des secteurs public et privé à la grève et aux manifestations contre la politique d’austérité du gouvernement sur les mots d’ordre suivants : emploi, travail, salaire, protection sociale et retraite.
Pour nous, dans l’enseignement supérieur et la recherche publics, cette politique d’austérité du gouvernement Hollande-Ayrault prend les formes suivantes :
Ce ne sont, hélas, que quelques-unes des conséquences de cette politique d’austérité.
De façon plus générale, le gel du point d’indice et l’indigence des promotions soumettent tous les personnels à de graves difficultés dans leur vie et, au travail, à des conditions dégradées.
Par ailleurs, la décision d’augmenter la TVA de 0,4 % constitue une nouvelle attaque contre le pouvoir d’achat des ménages.
Enfin, l’annonce du « pacte de responsabilité » qui décide d’exonérer le patronat du paiement de 35 milliards d’euros de cotisations familiales constitue une attaque contre nos salaires et une brèche considérable dans notre système de protection sociale.
Notre salaire est constitué du salaire perçu et du salaire socialisé ou différé qui alimente les quatre branches de la sécurité sociale pour répondre aux besoins sociaux. C’est ce dernier qui va diminuer avec ce nouveau cadeau aux patrons.
Il s’agit donc d’une diminution de nos salaires, c’est inacceptable !
Dans ce « pacte de responsabilité », la contrepartie suggérée par Hollande serait la création d’un million d’emplois en 5 ans. Or, avant même la mise en place de ce « pacte », le MEDEF se dédouane déjà d’embaucher au prétexte que c’est le carnet de commande qui conditionne les embauches et non les exonérations.
Dans le même temps, les profits des actionnaires continuent. Dans notre secteur professionnel, l’autoritarisme de la hiérarchie est chaque jour plus pressant et plus injuste, la misère envahit le pays et la désespérance fait le terreau d’une extrême droite qui ne cache même plus ses idées racistes et xénophobes.
Le congrès de l’Union nationale FERC Sup CGT appelle à la mobilisation de tous les syndiqués pour faire de la préparation de cette journée une occasion d’aller au devant de tous les salariés. Le 6 février ne peut constituer qu’un point de départ de la lutte pour le refus de cette politique nocive envers les salariés, les privés d’emplois et les retraités.
Aucun syndiqué CGT ne doit manquer dans la rue le 6 février avec ses collègues, ses amis, sa famille. Ras le bol des politiques d’austérité !