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Blog de la CGT FERC Sup Paris3
Début septembre, l’université annonçait au secrétaire de la F3SCT que des mesures avaient été prises pendant l’été pour assurer la sécurité des collègues sur le bâtiment.
Un contrôle visuel de tous les faux plafonds a été fait cet été par Vinci, l’entreprise responsable de la maintenance du bâtiment. Mais lundi dernier matin, un enseignant a retrouvé un faux plafond d’une salle de cours totalement effondré (voir photo ci-dessous). Les plaques pèsent chacune plus de 10 kg. Elles auraient pu tomber sur la tête d’étudiant·es ou de collègues. Heureusement, la chute a eu lieu quand personne ne se trouvait dans la salle. Pas de blessé.
Dès l’information connue, la salle a été sécurisée, une enquête FS-SSCT a eu lieu, les plafonds ont été inspectés, d’abord par la DILE puis par une entreprise spécialisée. D’après l’université, le risque est maîtrisé. A ce jour, on est en attente du rapport de l’entreprise mais la situation pourrait se reproduire.
Cet incident n’est pas le seul concernant les faux plafonds. Une dalle du type de celle tombée en septembre dernier a été retrouvée mal positionnée en septembre, vraisemblablement suite à sa dépose/repose avant l’été. Comme pour la situation précédente, le contrôle de Vinci ne l’a pas détectée cet été. Et les préconisations du CHSCT de septembre dernier ne sont pas en place. Les dalles sont déplacées par des personnels d’entreprises (parfois sous-traitantes) dont on ne peut affirmer qu’ils sont formés à ces déposes/reposes. Et ni l’université, ni Vinci, ni l’EPAURIF ne se sont donnés les moyens de vérifier où ces entreprises intervenaient ni quand. Impossible d’aller vérifier si les dalles ont été correctement replacées.
On est en attente d’un suivi des travaux pour que ces risques soient mieux maîtrisés.
Avant l’été, la CGT avait demandé des mesures de potabilité de l’eau. Suite aux résultats catastrophiques (matières fécales sur un prélèvement, germes dans d’autres), notre syndicat avait demandé plusieurs mesures qui ont été mises en place par la présidence. En conséquence, un nettoyage des robinets des sanitaires et un traitement au chlore des canalisations ont été effectués ; et surtout des fontaines à eau ont été installées pour les personnels dans tous les bâtiments (il reste le bâtiment D à équiper). Il faut rester vigilant car cette situation pourrait se reproduire. L’université s’est engagée à faire des contrôles réguliers pour mesurer l’évolution de la qualité de l’eau.
Plusieurs accidents/incidents se sont produits l’an dernier avec ces grooms, les portes se refermant violemment sur les doigts ou les bras de collègues. La FS-SSCT a préconisé d’enlever ces grooms partout où c’est possible. L’université, elle, a décidé de régler ces grooms. Elle a donc affirmé que tous les grooms l’ont été cet été. Sauf que l’on observe des portes où ce n’est pas le cas. Soit le réglage n’a pas été fait partout, soit le réglage n’est pas stable. Le risque n’est donc pas maîtrisé. On craint encore des accidents/incidents.
De plus, le nouveau réglage pose problème : les portes restent ouvertes alors qu’elles ont l’air fermées.
La fonctionnalité de ces grooms n’est pas établie.
Pourquoi ne pas faire sans ? (comme ce que l’on pouvait avoir à Censier). On badge en entrant, on badge en fermant, et on ferme nos portes en partant. Plus de risque pour nos doigts. Et une sûreté équivalente.
Des accidents ont eu lieu l’an dernier. Une première visite FS-SSCT a eu lieu en janvier. La FS-SSCT a fait des préconisations (pose d’un téléphone fixe pour prévenir, mise en place d’une rampe, pose d’avertisseur podo-tactiles, etc.). L’université devait le faire en urgence. En juin, rien n’avait été fait. Donc nouvelle visite FS-SSCT, laquelle aboutit, avec des personnes différentes, aux mêmes conclusions. Tout devait se faire très rapidement par l’université durant l’été pour la rentrée. Mais l’EPAURIF est entré dans le jeu… Et rien n’est fait. De nouveaux engagements ont été pris pour fin octobre. En attendant, le risque n’est toujours pas maîtrisé et on craint de nouveaux accidents.
Les problèmes non résolus restent nombreux (sécurité des fenêtres, électricité, chauffage, accessibilité, etc.). Même des choses qui semblent simples ne sont pas faites. On peut citer le fait que l’université n’a pas été capable en un an de mettre en place une barre d’appui dans un WC handicapé, laissant le collègue sans WC dans son couloir.
Les équipes sont sous-dimensionnées pour les résoudre et le mille-feuille architecte/epaurif/entreprise/université est délétère. L’université a besoin de moyens humains supplémentaires et ces renvois de balles entre intervenants doivent cesser. La DILE, bien sûr, doit être renforcée.
Et surtout, il est urgent de remettre en place sans délai un service de prévention à l’université. Le président précédent l’a supprimé. La nouvelle direction se doit de rouvrir le poste supprimé et de recréer ce service au plus vite.
En attendant, nous invitons les collègues à signaler sans délai tout ce qui peut paraître dangereux ou anormal.