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Amiens, le 7 septembre 2023
Les six premiers mois de l’année 2023 ont été marqués par un mouvement historique de contestation frontale du gouvernement, et, en particulier, de son projet de reculer l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, et de supprimer tous les régimes pionniers. Le gouvernement a fait passer ses lois en usant de tous les artifices anti-démocratiques permis par la constitution de la cinquième république. Peinant à retrouver le moindre semblant de légitimité populaire, ce gouvernement a été amené à durcir sa réponse aux revendications de justice sociale et écologique de la population en s’appuyant sans réserve sur la police, son seul soutien.
Il est également entré dans un cycle de répression de toute voix dissidente, qui n’épargne pas les syndicats. Le sommet a été atteint cette semaine, avec la convocation du secrétaire général de la fédération CGT des Mines et de l’Energie à la gendarmerie de Montmorency, à 8h30 le 6 septembre, pour s’expliquer sur les actions des électriciens et gaziers pendant la bataille des retraites. Mais il n’est pas venu seul. Un millier de syndicalistes était là, vent debout, pour dire non à la répression.
Ne nous y trompons pas ! Ce gouvernement sait que la population voit clair dans son jeu de destruction des acquis sociaux. Ce dont nous souffrons tous les jours, à l’Université de Picardie : réduction des personnels, précarisation, avec la part de plus en plus importante de CDD et de CDI, et la difficulté d’avoir une progression de carrière cohérente ! Pratiques managériales maltraitantes importées du privé et des méthodes néo-libérales de contrôle des comportements, quitte à recourir à l’humiliation, et à la pression psychologique constante… Nous connaissons toutes et tous cela !
La CGT a répondu, répond, et répondra présente à chaque fois, pour défendre les conditions de travail contre cet arbitraire managérial, mais aussi pour porter un autre projet de société, solidaire et véritablement démocratique. Et cela commence avec l’éducation pour toutes et tous, dans des conditions dignes de ce nom, avec une véritable égalité de tous les personnels !
Mais la CGT n’est rien sans ses adhérentes et ses adhérents ! Si les « cégétistes » sont plus fort.e.s de leur appartenance à la CGT, la CGT n’a de force que celle que ses adhérent.e.s lui donnent ! Les militants de la CGT-FERCSUP de l’Université de Picardie vous proposent donc de les rencontrer, soit en permanence :
Permanence : le jeudi de 8 heures à 12 heures, Campus, local EOO9
Lors des Heures d’Information syndicale, que nous organiserons régulièrement, en tournant sur les sites.
Nous viendrons à votre rencontre, lors de tournées régulières, en tournant également sur les différents sites.
A très bientôt ! Une bonne rentrée à toutes et à tous !
Pour le bureau de la CGT-FERCSUP de l’Université de Picardie,
Christophe Al-Saleh, secrétaire